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Encore un week-end surbooké où nous n’aurons pas le temps de nous remettre de la semaine ni de nous préparer à la suivante qui se pointe déjà avec une foule de choses à faire, de rendez-vous programmés. Au milieu de tout cela, il y a en plus des tâches pas toujours simples ou agréables. Elles ont leur utilité dans notre vie professionnelle ou familiale mais avec le stress et parfois la fatigue, nous n’en voyons plus toujours le sens.

Il y a différentes manières de vivre cela. La première est de subir et de se dire que c’est comme ça, que c’est pour tout le monde pareil, de porter chaque geste en râlant, en soufflant et en perdant un maximum d’énergie.
La seconde est de choisir pourquoi nous faisons chaque chose en ayant pleinement conscience de ce que cela nous apporte. Nous pouvons aussi choisir de ne pas les faire, là, maintenant ou de ne plus les faire.

Il en va ainsi des tâches les plus basiques comme celles plus délicates ou difficiles. Prendre le métro, sortir les poubelles, rédiger un rapport, aller en réunion, faire les courses, parler à ses enfants, préparer le repas, … Autant d’action que nous faisons aujourd’hui sans toujours y réfléchir et qui perdent tout leur sens.

Cela demande bien sûr de s’arrêter un moment et d’être pleinement conscient de ce que nous allons entreprendre. Cela ne prend pas plus de temps que de le faire sans y penser et ça permet pourtant d’effectuer chacune de nos actions avec plus d’élan, d’énergie. D’être présent à ce que nous faisons.

Pas facile c’est vrai de changer de rythme, de regarder ce qui se passe et de se dire « STOP, je fais une pause ! ».
C’est pourtant vital pour prendre soin de nous, d’être pleinement avec soi d’abord et avec ceux qui nous entourent, famille, collègues, amis, ceux que nous croisons dans la rue et le métro.

Si nous choisissions aujourd’hui de faire le repas de ce soir en y accordant toute l’importance de bien être que cela apporte de bien manger, la convivialité de ce moment de partage ou la satisfaction d’avoir su préparer une nouvelle recette que nous mangerons peut-être seul mais avec un autre regard que d’habitude.

Si nous prenions le temps ce week-end de nous arrêter et de vivre chacune de nos activités dans cette conscience, en choisissant un peu plus et en subissant un peu moins. Juste ralentir un peu le rythme frénétique et vivre les yeux, le cœur et l’esprit ouverts.

Bon week-end à tous et prenez soin de vous